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Art et volupté
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9 novembre 2019

Bleu comme Buddy

« Bleu comme Buddy », huile sur toile 33x41 cm

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J'ai peint le fond en bleu avec quelques touches bleutées sur l'ensemble, pour rappeler le blues, et le noir et blanc pour le côté vintage même si le personnage est intemporel.

 

J’ai d’abord découvert la musique de Buddy Guy grâce aux suggestions de Deezer. J’ai tout de suite adoré. 

The blues is alive and well  (vinyl)

Plus tard, j’ai découvert une superbe photo de lui sur Google images et là, j'ai eu envie de peindre son portrait. Je ne connais pas le nom de l’auteur de la photo dont je me suis inspirée mais je la trouve naturelle, spontanée et elle le représente bien.

Photo Buddy Guy

A force d'écouter la musique de Buddy Guy, du blues assez rock, j'ai cherché sur le web s'il donnait des concerts en France. Je découvre qu'il donne des concerts pratiquement tous les jours partout dans le monde ! ça force l'admiration. Et là, je vois qu'il passe le 6 Novembre 2018 à la Salle Pleyel ! j'ai pris ma place pour aller le voir.

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Ce concert a été un pur bonheur ! c'est un guitariste extraordinaire, entouré de musiciens topissimes. A 80 ans, Buddy a une pêche d'enfer ! dynamique, passionné, souriant et plein d'humour, c'est vraiment une légende.

A la fin du concert je me suis dirigée vers les coulisses pour lui offrir son portrait mais malheureusement il était déjà parti. Son manager me dit qu'il a dû rapidement pour se reposer et me demande de lui donner mon tableau pour lui remettre. J'étais un peu déçue et ai refusé de lui donner, tant pis je suis repartie avec mon tableau ! 

 Telluride Blues and Brews 

C'est en Louisiane que vit le jour George « Buddy » Guy, le 30 juillet 1936. Il grandit dans une famille d'agriculteurs, dans le grand dénuement d'une maison privée d'électricité et d'eau courante.

C'est à 16 ans que son père lui offre son premier vrai instrument à deux cordes et deux dollars. Buddy Guy joue alors simplement pour passer le temps. La légende veut qu'un admirateur anonyme, séduit par son jeu, lui offre une vraie guitare. À peine a t-il, sur le chemin de la maturité, le temps de recevoir comme une aubaine l'influence décisive de Guitar Slim (Eddie Jones), durant les années 1950, le plus impérial guitariste de la Louisiane au Texas.

Il fait ses premières armes à Baton Rouge dans l'orchestre de « Big Poppa » John Tilley, puis avec Slim Harpo, Lightnin' Slim et Leslie « Lazy Lester » Johnson. Il rejoint le groupe de l'harmoniciste Rafus Neal, où il s'adonne au swamp blues (blues du marécage), très influencé par Little Walter. Parti à Chicago, Buddy Guy s'emploie à faire ses preuves sur scène en se produisant aux côtés d'Otis Rush, Earl Hooker ou Freddie King. Il séduit entre autres par une impériale interprétation de « The Things I Used To Do ». Il croise également dans les bars, clubs et autres lieux de perdition un certain Muddy Waters, qui lui apprend beaucoup sur le blues. Son sens du silence aura une influence décisive sur le jeu d'Eric Clapton. Mais le personnage le plus charismatique croisé à cette époque par Guy reste B.B. King, qui représente une influence durable tout au long de sa carrière. 

Le jeune guitariste enregistre au mois d'août 1958 deux 45-tours, très influencés par Guitar Slim et B.B. King, tous deux produits par Willie Dixon .
En 1961, Guy grave son quatrième single, « Stone Crazy », qui restera son titre le plus emblématique.

Au mois de février 1965, il se produit en Grande-Bretagne, partageant la scène avec Rod Stewart et les Yardbirds, puis s'envole pour des concerts en Asie et en Afrique.

En 1967, il enregistre l'album live Blues from Big Bill's.  Le 28 juillet 1974, Guy est sur la scène du festival de Montreux : c'est à l'occasion de ce concert qu'est enregistré l'album Drinkin 'TNT' - Smokin' Dynamite, sur lequel se retrouve Bill Wyman, alors en vacances de The Rolling Stones. 

Durant les années 1970, Buddy Guy tourne énormément, dont des premières parties pour The Rolling Stones.

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Après 9 ans de silence, dans les années 1990 et grâce à Eric Clapton, il se produit de nouveau sur les scènes de Grande-Bretagne, et en particulier au Royal Albert Hall de Londres. L'Américain retrouve alors un label et enregistre trois albums majeurs du blues de cette décennie. Et se paie le luxe de recueillir trois Grammy Awards à l'occasion de ces trois parutions. Le 19 octobre 1991, Damn Right, I've Got the Blues (enregistré avec Mark Knopfler et Jeff Beck) rompt par conséquent un silence discographique de près de dix ans. Le disque se vend à plus de 500.000 copies. De nouveau, ses concerts affichent complet, de nouveau on peut le voir dans des émissions musicales télévisées. Le 27 mars 1993 sort Feels Like Rain, discutable tentative d'élargir son public.

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Buddy Guy est une nouvelle fois invité par The Rolling Stones à partager leur scène le 1er novembre 2006. Il grave un splendide duo en leur compagnie, historique version de « Champagne & Refeer ». Cette participation constituera l'un des éclairs de Shine a Light, documentaire de Martin Scorsese consacré au groupe anglais, sorti en 2008.

Buddy GUY - Cognac - Salle Pleyel, Paris 2018

 Guitares

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